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Lâchers de larves de brochets dans différentes frayères du département

Publié le 14/04/2021
Ce vendredi 16 avril, deux salariés de la Fédération ont pris la direction de la Brenne pour aller récupérer une commande de 34 000 larves de brochets afin de les répartir dans différentes frayères du département.

Carp-Brenne, situé sur la commune de Pouligny Saint Pierre (36), est une des rares écloseries encore existantes en France et qui produit différentes larves de poissons (brochets, gardons, ides melanotes, tanches, amours blancs, etc). La Fédération de pêche de Maine-et-Loire travaille depuis de nombreuses années avec cette écloserie.

Les larves sont « nageantes » et on observe la résorption du sac vitellin. Ce dernier est la réserve de nourriture des larves lorsque qu’elles se fixent à la végétation. Une fois que le sac vitellin disparaît, les larves commencent à s’alimenter avec du plancton. C’est donc le moment des les implanter dans les frayères.
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Les larves ont ainsi été réparties de la façon suivante dans l’après-midi :
  •  1 000 larves réparties dans une frayère située sur la commune de Saint Germain sur Moine.
  •  15 000 larves réparties par les bénévoles de l’AAPPMA Les Martins Pêcheurs de Montrevault dans leurs frayères situées aux lieux-dits Raz Gué et au Hameau de l’Evre.
  • 5 000 larves réparties sur une frayère située à Gévrisse sur la commune de la Chapelle Saint Florent.
  • 5000 larves réparties par les bénévoles de l’AAPPMA Les Gardons de la Jaille sur une frayère en bordure de la Mayenne.
  • 7 500 larves ont été introduites dans les marais de la Baumette à Sainte Gemmes sur Loire afin de compléter la reproduction naturelle.
  • 500 larves ont été introduites dans la frayère du plan d’eau du Vissoir à la demande de l’AAPPMA La Perche Trélazéenne.
Selon des conditions, les alevins devraient pouvoir être observés d’ici 2 à 3 semaines. Le cycle est accéléré par rapport à la reproduction naturelle. Les températures doivent permettre d’accélérer le développement des alevins.

Le taux d’efficacité moyen est estimé à environ 30 % de moyenne et peut atteindre 40% voire 50% sur certains secteurs selon les conditions.

Cette action vient compléter les actions d’empoissonnements réalisées durant la période hivernale (près de 3 tonnes de brochets d’un été lâchés – 15 000 individus environ), la reproduction naturelle et la future production de jeunes brochetons de l’année de la pisciculture de la Fédération qui sera lâchée d’ici quelques semaines.