Les échanges mondiaux ont facilité et considérablement augmenté les mouvements d’espèces animales ou végétales. Beaucoup d’entre-elles ne s’adaptent pas aux nouvelles conditions climatiques qu’elles rencontrent, certaines s’acclimatent (s’intègrent dans le milieu sans poser de problème comme le sandre ou la tomate). Une infime partie (moins de 1%), se retrouvant sans prédateur ni compétiteur, sous des conditions climatiques clémentes, se propage dans le milieu naturel.
Ces espèces, dites envahissantes, peuvent poser des problèmes environnementaux (comblement de zones humides…), d’usages (encombrement des chemins ou des rivières…) ou de santé publiques (allergies…).
Il est désormais nécessaire de limiter le développement des espèces introduites (tel que l’écrevisse de Louisiane ou de la jussie) en veillant à ne pas en introduire de nouvelles.